Ouh, c'est presque la larme à l’œil que je vais me coucher en disant au revoir au jeune Vadim et à la petite Valentina de la pension Dostoevski. Le timide Vadim qui veut devenir businessman m'a beaucoup touché ce soir. C'était attendrissant de le voir essayer avec difficulté de prononcer des phrases en anglais toutes gentilles à mon égard et sorties tout droit de google traduction. C'était maladroit et touchant. Et la jolie Valentina, au visage asiatique et aux yeux si clairs, toute douce et qui rêve de devenir artiste... encore de belles rencontres que je garderai dans ma mémoire. Vais-je les revoir un jour ? Cette dernière journée à Ulan Ude m'a aussi permis de découvrir d'un peu plus près la culture bouriate. Nous avons rencontré Lioudmila qui aime faire découvrir sa culture. Nous avons mangé un excellent repas à base de pozi, sortes de grosses raviolis en forme de boule avec de la viande et du bouillon à l'intérieur qui se mangent avec les doigts. Il faut faire un petit trou dans la pâte, aspirer le délicieux bouillon en faisant le plus de bruit possible, et croquer. Miam ! Aujourd'hui, c'est le costume bouriate que j'ai enfilé, très joli et coloré. J'ai aussi appris à jouer à des jeux bouriates avec des osselets (des vrais osselets de mouton, pas en plastique !). C'était intéressant bien que le partage n'est pas été aussi fort que la veille. Intéressant aussi de voir que ce village bouriate se trouve au milieu des montagnes de steppe, très isolé avec le petit temple boudhiste qui veille. Il y fait un froid cinglant et on comprend pourquoi ils élèvent aussi des chameaux en plus des chevaux pour leur laine bien chaude. 
Demain, Oulan Bator et la Mongolie, la cousine très proche de la Bouriatie. J'ai hâte !