Tranquillement installés dans la petite cafétéria du bateau, nos oreilles sont bercées par le karaoké de la pop romantique indonésienne. Les quelques jeunes hommes fredonnent des paroles pendant que le capitaine fait des annonces aux haut-parleurs que nous ne comprenons pas. Nous commençons le premier de nos 5 jours de bateau. En plein milieu d’une bataille de cafards à la pichenette (oui, nous nous amusons comme nous pouvons !) Mathieu dit en rigolant « dernière fois qu’on passe autant de temps dans un bateau ! ». Pourtant la nourriture s’avère légèrement meilleure que dans le bateau précédent et l’entretien plus régulier le rend un peu plus agréable. Moi ça me plait bien.

Retour sur notre expérience chez Tono, le petit bonhomme de Tombula. Ce séjour m’a beaucoup chamboulé, en particulier à cause d’une culture locale influencée par la religion. Tono est musulman pratiquant comme c’est l’usage ici. Les femmes et même les jeunes filles sont voilées et plutôt cantonnées à la cuisine et cachées. Nous choisissons de passer énormément de temps dans cette cuisine avec les deux petites ados Niar et Anti et les aidons à préparer les repas. Cela prend du temps de cuisiner au feu de bois. Autant de temps qui n’est pas consacré aux jeux, à la rêverie, à une passion ou un quelconque apprentissage. Nous nous prenons d’affection pour ces jeunes filles qui, dans la cuisine, sont libres d’enlever leur voile. Je les coiffe. Elles ne savent même pas tresser leurs longs et beaux cheveux que personne ne voit jamais en dehors de la cuisine et qui n’ont jamais été coupé. A l’heure du repas, seul Tono s’installe avec nous. Les filles, la maman de Tono et sa tante dinent après dans la cuisine. Bien sûr que cela nous dérange. Mais juger serait se fermer à une culture que nous ne connaissons pas. Quand l’opportunité se présente, je m’entretiens avec Tono. Je lui explique à quel point cela nous met mal à l’aise, d’autant plus que dans notre culture, le diner est un moment de partage familial. Sur le coup, Tono se ferme. Il comprend dit-il, et me remercie d’avoir été honnête avec lui. Le moment du diner venu, un silence un peu pesant se fait sentir. Nous en avons parlé avec les autres volontaires et espérons un changement. Il appelle finalement les deux petites qui viennent timidement, et avec un sourire révélateur, nous rejoindre avec leur voile. Nous sommes ravis de partager le repas avec elles ! Tono est une belle personne. Il faut comprendre que son intention n’est pas expressément de mettre les filles à l’écart. C’est juste qu’il a été éduqué comme ça et qu’il n’a jamais vraiment eu l’occasion d’y réfléchir. Notre regard extérieur est une opportunité pour lui de remettre en question ses automatismes culturels. Au cours du repas, Tono nous explique qu’il aimerait acheter des chèvres pour ses futurs enfants. A la naissance d’une fille, la tradition est de sacrifier l’une d’entre elles. Pour un garçon, c’est au moins 2 chèvres qu’il faut sacrifier pour nourrir les invités pour la fête. Notre question « Pourquoi ? Y a-t-il plus d’invités pour célébrer la naissance d’un garçon ? », interpelle Tono. Non, il n’y a pourtant pas plus d’invités. Il ne connait pas la réponse et ne s’était jamais posé la question.

De nombreuses inégalités me choquent ici. Par exemple, Tono organise une sortie au lac avec les volontaires et les jeunes ados (garçons) en scooters. Il est excité de préparer cette sortie pour nous montrer son petit paradis. Au moment de partir, j’interroge Tono : Niar et Anti se joignent-elles à nous ? Pour moi c’est une évidence. Tono n’y a même pas songé (on ne semble pas trop se préoccuper des loisirs des filles, tandis que les garçons sont libres de faire ce qu’ils veulent) et maintenant, il n’y a pas assez de scooter. Sur le coup, il prétexte qu’elles n’ont pas envie de venir. Evidemment qu’elles ont, elles-aussi, envie d’aller se rafraîchir et s’amuser avec nous. Lorsque je les interroge un peu plus tard, elles disent qu’elles ne souhaitaient pas se joindre à nous, mais clairement, leur visage et leur attitude montrent le contraire. De la frustration et de la colère qu’elles ont pris l’habitude de ravaler. Des inégalités qu’elles ont fini par accepter et même entretenir. Malgré notre insistance, la mère, ou la belle-sœur de Tono qui nous prépare souvent le déjeuner, refuse toujours de s’installer avec nous pour les repas. Des habitudes bien ancrées.

Un soir après le repas, nous nous proposons pour faire la vaisselle, ce que nous avons fait dans tous les volontariats précédents. Nous essuyons des refus catégoriques. Moi, je refuse que nous nous fassions servir. Si j’accepte cela, cela signifie que j’accepte une considération de supériorité et d’infériorité. Que les gens aient envie de nous faire plaisir, c’est une chose, qu’ils soient « à notre service » est une autre chose. J’enquête et me rend compte en plus, que la vaisselle du diner est laissée aux filles pour le lendemain matin avant d’aller à l’école. Le lendemain, je me vois de nouveau refuser l’initiative de la vaisselle du dîner par Tono. Je l’interroge : « Qui va la faire cette vaisselle alors ? ». Il comprend mon point avec le sourire. « C’est moi, je la ferai demain matin, vidéo à l’appui ! ». Promesse tenue, et désormais, la vaisselle est faîte par les volontaires. Une petite chose me direz-vous… Pas tant que ça. Pour les ados Niar et Anti, les petites voisines et les tantes qui sont habituées à servir les hommes (et les invités), c’est une sacrée image décalée qui leur est offerte. Elles voient des étrangers et pour la moitié des hommes, prendre part à la vaisselle et même aussi à la préparation des repas.

Au fond de moi, j’ai envie de crier à Niar et Anti : « bougez-vous, rebellez-vous, libérez-vous ! ». J’ai envie de demander à Tono : « Que penses-tu du rôle des femmes dans la société ? Ne vois-tu pas toutes les inégalités totalement injustes pour les femmes ? ». J’apprends aussi que chacun doit faire son chemin, à son rythme. Les révolutions intérieures prennent du temps. Déjà, les quelques changements que nous provoquons sont de petits pas prometteurs. Et puis, les filles sont pour le moment davantage préoccupées par des amourettes d’adolescentes. Tono, lui, est absorbé par l’ambition de son projet de cours d’anglais et de jardin de permaculture avec l’accueil des volontaires. En soit, le projet de Tono est déjà une petite révolution dans ce village traditionnel. Petit pas deviendra grand… s’ils le veulent. Par mes questions, mon attitude et mes initiatives, je les encourage déjà à faire ces quelques petits pas précieux. Le reste ne dépend plus de moi maintenant…

Que ces considérations ne nous empêchent pas de découvrir les personnes et d’autres aspects culturels plus réjouissants. Pour cela, direction la cuisine. Nous apprenons à cuisiner le sambal, sorte de sauce tomate pimentée servie à tous les repas en complément du riz, d’une soupe de légumes et de tempeh fris. Entre deux séances de découpage de tomates et de piments, nous rigolons bien avec Niar et Anti sur leur sujets « top secret » de leurs amourettes. Et puis, il y a la maman de Tono, Wapalola, que j’adore. On ne la remarque parfois pas. Elle choisit ses postes d’observation dans la plus grande discrétion. Ce qui la rend d’autant plus photogénique. Elle ne parle pas anglais mais ses grands yeux bleus parlent pour elle. Elle se sent honorée de la présence d'étrangers chez elle qui viennent de si loin. Une fois, elle est allée avec Tono chercher un volontaire à l’aéroport. Elle est restée une heure à regarder les avions décoller. C’était la première fois. Dans la cuisine passent aussi les petites voisines de gauche, Asra et Fadela, et ceux de droite, la petite Fica et le plus grand Sabara. Les enfants sont toujours des rayons de soleil avec leurs chansons et leurs sourires.

Pour notre premier dimanche sur place, Tono organise les choses en grand. Sortie à la plage avec tous ses élèves. 3 voitures ont-été réservées pour l’occasion. Déjà, nous nous demandons : comment les 70 gamins vont tenir dans 3 voitures ? Vous n’imaginez même pas combien de gamins on peut mettre à l’arrière d’un pick-up ! Les plus grands, avec Niar et Anti, s’affairent tôt le matin pour préparer la boisson locale en grande quantité. Ils veulent en vendre sur la plage pour se faire un peu d’argent. Le breuvage est à base de jus de noix de coco et de coco râpée, accompagnés de sucre brun de palme et de lait concentré sucré. Un pur délice ! La maman de Niar et Anti est venue avec leur petit frère Issan pour passer le week-end à Tombula et voir ses filles. Elle met aussi la main à la pâte avec d’autres mamans pour la touche finale de la boisson. La veille, le héros Tono était monté tout en haut du cocotier, à la force des bras, pour y déloger le précieux fruit. Franchement balaise !

Nous montons donc tous, dans la joie et l’excitation, dans les 3 pick-up. Ça secoue sévère sur les chemins défoncés ! Une demi-heure plus tard, nous nous retrouvons sur la plage locale où les familles ont l’habitude de se rendre le dimanche. Une eau incroyablement transparente et turquoise où flottent quelques petits bateaux de pêcheurs ! Whaou, paysage de carte postale ! Nous partons nous baigner… habillés. Même les garçons se baignent habillés. Les filles, quant à elles, y vont voilées. Quel inconfort ! Quel est exactement ce tabou du corps ? L’eau est tellement chaude que la baignade nous rafraîchit à peine. Soudain le ciel se noircit et l’orage commence à gronder. Nous sortons de l’eau pour nous mettre à l’abri sous la bâche d’un petit boui-boui de plage. C’est le moment où beaucoup de jeunes décident d’aller se baigner. Pendant que, mouillés, nous subissons la fraîcheur orageuse, eux ont bien chaud dans l’eau. C’est fou comme nos réflexes vis-à-vis de la pluie sont très différents des leurs. Pendant que nous nous protégeons de la pluie, à tort finalement, eux l’intègrent complètement dans leur vie.

Comme toutes les plages asiatiques où nous sommes déjà allés, celle-ci ne fait pas exception. Elle est tristement couverte de déchets de nos sociétés de consommation. Tono avait exprimé le souhait d’éduquer les enfants au respect de la nature. Et c’est vrai, s’il y a bien une chose dont les asiatiques ont besoin, c’est d’éducation et d’information. Les gens ne savent tout simplement pas que le plastique qu’ils jettent mettra des dizaines, voire des centaines d’années à se biodégrader. Il n’y a pas de recyclage bien sûr. Il n’y a déjà pas de service de ramassage d’ordures. Les gens brûlent leurs déchets comme ils l’ont toujours fait, parfois dans le foyer de la cuisine. Ils ne savent pas que les fumées qui s’échappent du plastique sont toxiques. Apprendre à respecter la nature qui nous entoure. Je commence à ramasser des déchets et à les entasser. Je suis bientôt rejointe par la plupart des enfants, sous les yeux amusés d’adultes présents (comprennent-ils ?). En très peu de temps, nous avons amassées plusieurs petites montagnes de déchets en tous genres (de nombreuses couches, des tongs, des sachets de sucreries, des verres en plastiques…). Les enfants sont fiers d’eux. C’est un bon début. Tono reviendra bruler tout cela un autre jour, lorsqu’il n’y aura personne sur la plage.

Après la plage, direction le lac Moko. Une pure merveille ! Un grand trou d’une eau transparente légèrement salée d’un bleu-vert émeraude au milieu de la forêt. Les racines des arbres jouent avec les rochers. Il faut sauter du bord pour aller se baigner. Deux-trois mètres. Mais pour les plus téméraires, le plongeon peut se faire de 5, voire 10, voire 15 mètres depuis les hautes branches des arbres ! Mais pour ça, il faut d’abord faire ses preuves pour grimper aux arbres. Fière démonstration de Tono ! Quelques jours plus tard, nous retournons à ce même lac en comité plus réduit. Nous avons le privilège de nager avec une tortue qui habite ce lac et de voir de gros singes se battre dans les grands arbres autour. Une autre fois, nous allons nous baigner dans une rivière. Encore une fois, une eau transparente et pure. Nous sommes à la source. Tellement rafraichissant ! Le plongeoir aménagé fait l’objet de nombreux concours de testostérones parmi les jeunes ados à la sortie de l’école.

Tous les soirs avant d’aller nous coucher, nous observons la nuit avec l’oncle et la tante de Tono chez qui nous dormons et qui habitent juste en face. Des milliers d’étoiles et cette lune qui paraît bien plus grosse qu’en Europe. Ou est-ce notre regard qui change ? Un soir, la lune, quasi pleine, nous offre un superbe spectacle. Sa luminosité est tellement forte qu’elle produit un immense halo blanchâtre tout autour d’elle. La lune est belle au-dessus des cocotiers.

A Tombula, nous reprenons deux classes d’anglais les après-midis. D’abord les petites bouilles des 12-13 ans. Ils sont incroyablement timides et disciplinés. Nous comprenons vite pourquoi. Leur apprentissage de l’anglais à l’école est loin d’encourager la parole. Ils répètent les phrases du professeur sans forcément comprendre de quoi il s’agit. Dur, dur de les faire parler. Après plusieurs séances, nous arrivons à leur faire mimer les émotions. Victoire et éclats de rire quand les petites Biba, Aza, Elsa, Ririn ou Ada osent mimer « crazy », « relax » ou « in love » ! A la fin du cours en partant, les enfants nous baisent une main qu’ils portent à leur front. C’est comme ça qu’ils font à l’école. Ils sont trop mignons. Ensuite, nous avons les plus grands, 15-16 ans, le groupe de Niar et Anti. C’est pour nous plus intéressant car il y a plus d’interactions. Là encore nous trouvons des élèves impliqués qui viennent ici parce qu’ils en ont envie. Ils viennent pour apprendre et surtout pratiquer l’anglais. Et puis aussi ils viennent passer du temps entre amis. Compte tenu de la différenciation homme/femme dans la société, nous sommes surpris de la complicité entre les filles et les garçons. Des enfants restent des enfants, des ados restent des ados, peu importe la culture.

Parfois, pendant notre cours et aussi à d’autres occasions, des « officiels », certains en tenue militaire, viennent nous prendre en photo. Selon Tono, ils documentent ses activités avec les enfants. Ainsi, Tono s’accorderait le soutien des autorités. Cela nous parait un peu bizarre mais pour lui tout est normal. Un après-midi, Tono reçoit un appel du chef du village. Il veut le voir car il pense à lui pour être le « chef des jeunes ». Tono jubile de cet honneur et enfile un pantalon pour aller illico le rencontrer. Il revient tout sourire, nouvellement promu chef des jeunes. Il va pouvoir mener avec eux des actions, notamment par rapport aux déchets.

Nous travaillons aussi pour le jardin. La clôture laisse passer les vaches en liberté. Nous nous rendons sur une propriété de son oncle pour couper des branches d’arbres qui constituent la clôture existante. Il suffira de replanter ces branches autour du jardin de Tono et d’ici quelques mois, elles seront redevenues des arbres. Une clôture vivante extérieure dont le feuillage sert de nourriture aux animaux. Nous installerons aussi une clôture vivante intérieure (faite de moringa) dont le feuillage est savoureux en soupe et les graines peuvent servir à purifier l’eau. Grâce à mon livre magique de permaculture que nous avons pu encore imprimer, nous l’aidons à repenser son grand jardin qui n’est pas vraiment optimisé. Et puis avec tous les volontaires présents, ça avance vite ! Tono est ravi !

Le matin de bonne heure, nous nous rendons au marché pour acheter des fruits avant que le soleil ne commence à trop chauffer. Nous sommes de toute façon réveillés à 4h30 avec l’appel à la prière de la mosquée voisine ! Nous faisons régulièrement une orgie de ramboutan, ces fruits roses qui ressemblent à des lychees poilus. Nous nous baladons dans les rues du village. J’adore ces petites maisons sur pilotis peintes en rose, vert ou bleu. Mathieu pâme devant les pelouses impeccablement vertes. Des pelouses japonaises selon Tono. Ajoutez à cela quelques cocotiers et bananiers, une clôture en bois peint assortie à la maison, le puit et quelques fleurs, une petite vache marron trop mignonne et vous obtenez un petit coin tranquille où il fait bon vivre. Devant les maisons, des écriteaux peints : « Ensemble, protégeons notre mère ». Lisa l’allemande, aussi agacée des inégalités, s’amuse à demander : « Tono, pourquoi penses-tu qu’il faille particulièrement protéger les mères ? » Tono ne sait pas et ne s’est jamais posé la question. Un machisme déguisé en bonté.

Un soir, nous créons un groupe de discussions entre filles. Nous voulons laisser l’opportunité aux jeunes filles de s’exprimer librement. Après autorisation de Tono, nous nous installons dans la deuxième salle de classe, chez l’oncle de Tono. J’imaginais que nous pourrions nous enfermer et faire tomber le voile. Mais non, la porte doit rester entrouverte et l’oncle vient régulièrement jeter un œil. Avec Lisa et Anneke, nous devons être vigilantes si le mot « sexe » doit être utiliser. Finalement, ce ne sera pas nécessaire. Les élèves apprennent à l’école la biologie de la reproduction humaine, et surtout que le sexe est interdit avant le mariage. Dans ces conditions, inutile de parler de contraception n’est-ce pas. C’est tellement un tabou que les filles ne souhaitent même pas évoquer le sujet. Elles préfèrent parler des règles et de comment soulager leurs douleurs. Elles veulent aussi savoir s’il est vraiment déconseillé, c’est leurs mères qui leur ont dit, de manger de la glace ou de l’ananas pendant leurs règles. Notre « non » a provoqué une grande joie ! La séance terminée, nous nous entretenons avec Tono. Nous voulons lui informer de ce que nous avons dit aux filles pour qu’elles ne se retrouvent pas en porte-à-faux plus tard. Et puis nous voulons en savoir plus. Sans trop savoir pourquoi, il nous explique l’interdiction aux femmes de toucher le Coran pendant leurs règles. Ou comment la religion transforme la féminité en honte. Il nous explique aussi que l’interdiction de sexe avant le mariage est bien respectée. Il est lui-même pressé de se marier avec sa chérie qu’il fréquente depuis 4 ans, haha ! Si les adolescents de chez nous en savent peut-être un peu trop sur le sexe au point de lui enlever tout caractère mystérieux, les adolescents de Muna en savent certainement trop peu pour l’apprécier le jour du mariage.

La veille de partir, Tono tient à nous faire découvrir un site exceptionnel à 1h30 de Tombula. Il s’agit d’un ensemble de grottes dont les parois sont peintes. Ces peintures dateraient de plusieurs milliers d’années. L’info exacte reste inconnue. Il y a bien un archéologue australien qui est venu étudier ces peintures. Mais il n’aurait pas réussi à les dater. Je me demande ce que représente ces soleils avec un point au centre…

Le moment est venu de quitter cette famille et tous ces enfants tellement attachants. Je ne me fais pas de souci pour le petit bonhomme tout sourire. Il saura mener sa barque pas à pas, pour le meilleur.